Histoires
aux environs de REFOUX vers 1749.
Bernard Baillargeon nous propose un récapitulatif des petites histoires autour du Refoux, lieu de la noyade de Saint-Saviol, établi à partir des ouvrages suivants :
(A) : Collection les communes de la vienne : éditions Flohic.
(B) Dictionnaire des communes et pays de la vienne. Dirigé par Dominique Guillemet. Geste éditions.
JOUSSERAND : http:// jm.ouvrard.
(C) Monographie sur la commune de Saint Saviol par H. Dechambre. Visibles en bibliothèques.
A SAINT PIERRE D’EXCIDEUIL
Page 204 – A - La première mention de St Pierre, en 892, signale
la construction par les Jousserant de Lairé de leur château.
Cette
famille Jousserant joue un rôle très important dans toute la région. Alliée aux
principales familles poitevines – La Rochefoucauld, Saint Georges…..- elle est
divisée en plusieurs branches qui possèdent les plus importants fiefs du
Civraisien. Convertie au protestantisme, elle entraine à sa suite de nombreux
notables. Son influence diminue au XVII siècle au profit des Maron. Jacques Maron,
descendant d’une famille de marchands sauniers, fait restaurer l’église et construire,
à La Bonnardeliére, (1500 m au nord Des
Champs),
un château terminé en 1659. Son petit fils Louis-René ouvre une carrière. Le 24
septembre 1752, (3 ans après 1749) une grande cérémonie réunit
les paroissiens ainsi que les habitants des environs pour le baptême de deux
cloches. Le parrain est Louis-René Maron de Cerzé, chevalier, seigneur de La
Bonnadelière, et la marraine sa femme Anne-Thérèze de Couhé-Lusignan.
La
légende dit qu’à La Bonnardeliére il y avait le seigneur était cruel, a-t-il participé aux
dragonnades de 1681 ?
° Page 205 – A - Le château de Lairé, ou Layré, (à
400 m du moulin de Réfoux) est situé sur
un rocher dominant la Charente. Ses origines remontent à 892. Il a appartenu
pendant presque 1000 ans aux Jousserant, la plus importante famille
seigneuriale du Civraisien.
° Page 206 – A - En 1650, Le Village de La Bonnardeliére devient suite à un échange, propriété de
Jacques Maron qui y entreprend de grands travaux. Autour du château et des
fermes des Maron sont élevées, dans la seconde moitié du XVII siècle, une
grange dîmiére et des maisons.
(La
dîme ce n’est pas un impôt qui rendit le seigneur impopulaire).
° Page 207 –
A – Le château de
L’Estang (à 800 m du moulin de Réfoux)
tire son nom d’un étang aujourd’hui asséché. Il a longtemps appartenu à la
famille Jousserand.
° Page 294 – B - Le
château de Léray campé sur un «laire »- un promontoire au bord de la
Charente, cet édifice présente un porche monumental nanti d’1 mâchicoulis.
Fortement endommagés pendant les guerres de religion……………, le château est
reconstruit à la charnière des XVI et XVII siècle par la famille Jousserand qui
posséde le fief depuis le xiv siècle. Jean Jousserand est un « gentilhomme
doué d’une piété et de vertu excellente » aux dire du pasteur Jacques
Croizé qui exerce à Civray au lendemain de l’édit de Nantes (1598).
A l’instar de cette noblesse séduite par la
réforme, la population de St Pierre est gagnée par les idées nouvelles. En 1688-89 le catholicisme est soutenu par
Jacques Maron de La Bonnardeliére qui, avant son décès survenu en 1683,
restaure l’église tout en édifiant son logis. A proximité, ses descendants
découvrent et exploitent une carrière de marbre dans les années 1770. Mais ils
émigrent rn 1792.
JOUSSERAND
branche de LAIRE : Feuilles
5/16 & 6/16.
XI) JOUSSERAND Olivier : Chevalier, seigneur
de Lairé ; Il fut baptisé le 4 Aout 1647, par Masson, ministre de la
religion prétendu réformée. Il fut inhumé dans l’église saint Nicolas de Civray,
le 31 décembre 1679, âgé de 32 ans.
Sa veuve se remaria, le 4 octobre 1682, à Linazay
(86), avec Louis Eschallé, écuyer, seigneur de la Foubertiére (proche
de Fortran et de Bois Guillemot). Ce dernier
fit aveu de Lairé, (je ne sais pas ce que cela veux dire).
Jousserand Charles, chevalier, seigneur de Lairé
eut de son troisième mariage ; Jeanne-Catherine, baptisée à St Nicolas de
Civray, le 21 Avril 1718. Elle épousa le18/09/1733, Pierre- François de
Raymond.
Sa mère l’institua son héritière universelle………Le
29 Aout 1746, ils constituèrent 50
livres de rente volante au profit des pauvres de l’hôpital général d’Angoulême…..
IX) JOUSSERAND René : écuyer, seigneur de
Londigny et de la Bonnardeliére.
René eut de son premier mariage : NICOLE ,
qui épousa avant 1604, René de Menou, écuyer, seigneur de Charnizay, écuyer de
l’écurie du roi.
Pascal.baudoin. Pages londigny 16 (15 km au
sud ouest) : Charles de Menou est
peut-être né vers 1605 à Londigny, en tous cas c’est un petit fils Jousserand,
seigneur du Peux.
Parti de Loudun au XVII siécle, avec son cousin
Isaac de Razilly, à quelques encablures de Samuel de Champlain (fondateur
de Québec), Charles de menou s’installe ( et
fonde l’) en Acadie.
Vers 1636, il succède au commandeur de Razilly et
transporte la colonie à Port Royal. Il construit un nouveau fort et accomplit
de grands travaux. Chassés par les anglais en 1773, de retour en France, des
Acadiens trouvèrent provisoirement refuge au village d’Archigny (86) ; la
ligne Acadienne.
A SAINT
SAVIOL -
° Page 208 – A – La
guerre de cent ans est dévastatrice. Le Bourg est détruit.
Les guerres de religion et les Dragonnades (1681) donnent également lieu à de nombreuses
violences.
CHATEAU de FAYOLLE : En 1345, ce château appartient aux
Jousserant de Lairé. Avant la révolution, il est aux mains des Du Rousseau de
Fayolle, dont un membre, Pierre, est par sa mère, au moins le petit fils du
protestant Jean Guiton, maire de La Rochelle en 1627et 1628. Pierre du Rousseau
de Fayolle est également apparenté, toujours par sa mère, au marin Duquesne. Il
accompagne La Fayette lors de la guerre d’indépendance américaine et meurt à
Boston le 26 juin 1780.
CHATEAU de La FEUILLETRIE : Le fief de la Feuilletrie existe dés
1498. Le château appartient pendant longtemps aux Bessac, venus de Bretagne.
° Page 300 – B – Entre 1199 et 1204, a été enfoui prés du village
de Beaumont (1100 m de Réfoux) un
vase de terre cuite qui contenait plus de quatorze cents pièces.
Sur le territoire de cette paroisse, relevant de
l’archiprêchè de Gençay, étaient construit 2 châteaux.
Le Fief de FAYOLLE était aux mains des Joubert au
XV siècle, des Sapinault au XV siècle,
des Durousseau au XVII siècle.
En face de l’Eglise se trouve celui de La
FEUILLETRIE. A.Brouillet, qui en a laissé un croquis, le datait du XVI siècle.
La seigneurerie attachée à ce logis appartenait à la famille De Bessac.
JOUSSERAND
Rameau de BONNEVIE : Feuilles
8/16 & 9/16.
Jousserand
François……….. devenu veuf, il épousa en secondes noces Henriette-
Jaquette- Renée de Jousserand, fille de Charles, chevalier, seigneur de
Lairé,…… la cérémonie eut lieu le 29 mai 1719 dans la chapelle de Fayolle.
JOUSSERAND François, alias François Frédéric, chevalier,
seigneur de Bonnevie, Lairé, La Bigeonnerie (500 m au sud de Linazay), Linazay (Le Logis 200 m ouest de), La Sibiliére (Ingrandes nord 86). Il naquit le 13 et fut baptisé le 16 mars
1720 à Civray. Il demeurait, le 3 octobre 1747, à Lestang, paroisse de St
Pierre d’Excideuil.
Bonnevie :
Je l’ai lu dans un livre sur l’origine des noms se disait BONNE VIE, en 2 mots.
C’était peut être la garçonnière de certains seigneurs. Vers 1900 Bonnevie
devait être un ferme importante ; cour fermée entourée de sa maison
d’habitation, son puits, son four, ses écuries sa grange. Vu dans le grenier de
l’habitation, par les reprises de maçonneries, la forme de cette maison a
évolué.
° Page 12 – C - En 1534, Calvin vint à Poitiers.
Bientôt ses idées se répandirent dans le
pays……….il est probable que les adeptes du protestantisme furent assez nombreux
suivant en cela la noblesse et plus particulièrement les seigneurs de Lairé et
de Comporté.
Le seigneur
de Comporté de la Rochefaton
avait une église réformée dans son château et le pasteur Cognée de
Civray venait y prêcher. Comporté étant à la limite des deux communes de Saint
Saviol et de Saint Macoux (la route des ponts est la limite)………….. Le pasteur
Jean Masson exerça à Civray et à Comporté ….. Son fils Philippe Masson lui
succéda jusqu’en 1678.
Mai Louis XIV employa tous moyens pour faire
cesser le protestantisme. Vers 1681, des moines accompagnés de dragons
parcourent les campagnes logeant chez l’habitant ……… Les protestants inquiets
doivent se cacher, s’enfuir ou abjurer. Enfin le culte protestant fut interdit
à Civray le 27 juillet 1687.
AU
TEMPS de la ROYAUTE ABSOLUE.
De la fin des guerres de religion à la révolution
de 1789, aucun fait marquant ne se passe dans la région. Les habitants de la
commune peuvent travailler en paix mais leur vie n’est cependant pas exempte de
soucis. Il y a les corvées et les tailles.
Les habitants de la paroisse sont conviés parfois à faire certains
travaux pour l’entretien des grands chemins…………….Naturellement le paysan de Chalbret ne va pas casser des
cailloux ou les mettre en place aux Maisons-Blanches, mais les travaux imposés
à la commune sont donnés à une entreprise à l’adjudication au rabais.
L’entreprise fait exécuter les travaux et la corvée se traduit ainsi par un
surplus d’impôts à payer. Pourtant les tailles sont exhorbitantes et la
population se plaint comme cela eut lieu à St Saviol et à St Pierre d’Excideuil
le 5 Avril 1767. (18 ans après Réfoux, les tailles avaient certainement commencés avant 1749) : MARON (petit fils ?) seigneur de La Bonnardeliére, fait valoir deux
métairies et une borderie et refuse de payer la taille, occupe dix bœufs ce qui
excède ses privilèges qu’il n’a d’autre vue que celle de fatiguer les habitants
sous le prétexte de qui, déjà supporte des impositions hors de proportions à
leurs biens.
Le seigneur aussi peut exiger la corvée. Heureux
les habitants des pays dont le châtelain n’avait pas des exigences aussi
stupides que celui dont les vassaux étaient
obligés de venir certains jours de l’année faire des grimaces le visage tourné
vers les fenêtres du château et de battre les fossés pour empêcher le bruit des
grenouilles (Seigneurerie du prince de Soubise à Routais). Enfin, le paysan
doit aussi compter avec d’autres fléaux dus à l’inclémence des agents
atmosphériques contre lesquels il ne peut rien ; Hivers….grêle et ouragan,
sécheresse etc……………………….
L’état civil avant la révolution : pour la
période 1712 à 1744, la mortalité infantile est très forte, les décès sont très
fréquents chez les enfants âgés de quelques jours ou de 2 ou 3 ans. D’autre
part, le jeune âge de l’enfant à son baptême qui a lieu le plus souvent le
lendemain de sa naissance n’est peut-être pas étranger à cette mortalité ;
la vie d’1 assez grand nombre de nouveaux-nés se résume ainsi ; premier jour :
naissance, jour 2 = baptême. jour 3 = décès.
° Page 16 – C – LE
FIEF de FAYOLLE. Seigneur DUROUSSEAU
Probablement présent à Fayolle en 1749 :
Pierre chevalier seigneur de Fayolle capitaine au régiment de Navarre épousa
dame Marie-Anne Prévost (1666-1752) ; Ils eurent,
1 :
Charles Jacques Louis qui suit.
2 : Philippe Casimir (1703-1712).
3 : Pierre chevalier de Saint louis, ancien
lieutenant colonel du régiment de
Cambise (1708-1788).
4 : Renée. 5 : André capitaine au
régiment royal infanterie. 6 : Anne.
CHARLES Jacques Louis épousa Marguerite Duquesne
(1708- 1787) parente du grand Duquesne,
lieutenant général des armées navales de Louis XIV. Ils eurent,
1 : Auguste Charles né 3 mai 1738.
2 : Diane née 5 janvier 1740.
3 : PIERRE n é le 9 avril 1741 fut
compagnon de Lafayette et pris part à la guerre d’indépendance américaine.
4 : Marie (1722-1744). 5 : André Guy né
le 15 novembre 1744. 6 : Jean Baptiste né le 16 avril 1746.
° Page 20 – C – DE
FAYOLLE à COMPORTE par le Chemin du Carosse.
Des faits relatés ici ce sont passés bien
après La tragédie du moulin de Réfoux mais je pense qu’ils sont proches de comportements qui ne sont pas
décrits.
La
tradition populaire nous a appris qu’un
peu avant la Révolution de 1789, les seigneurs de Fayolle avaient entrepris
l’édification d’un château à Comporté.
Pour se rendre de Fayolle à Comporté, on
empruntait le chemin qu’on appelle « le chemin du carosse ».
La légende populaire nous apprend aussi que le
travail des paysans accomplissant une corvée était commandé par un contremaître
armé d’un fouet. Les paysans recevaient un morceau de pain et une mauvaise soupe de fèves. Elle n’était pas
généreuse la châtelaine de Fayolle quand
elle coupait le pain pour les pauvres. Cette histoire de tartines est
encore d’actualité dans les années 1950-1960. Lorsque les grand-mères
fabriquaient les tartines, la pointe du couteau allait rechercher, dans les
gros et moyens trous dans la mie du pain, la confiture ou du fromage blanc pour
mieux la graisser là ou la mie est serrée .Si
la légende est vraie, nous devons cependant penser qu’elle ne s’applique pas
à toutes les châtelaines de Fayolle ni aux châtelains, car ceux-ci
étaient renommés pour leur bonté ainsi que le prouvent les documents du
curé de St Gaudent.
° Page 22 – C – Le
FIEF de la FEUILLETRIE.
Le château de la feuilletrie (à 1500
m de Réfoux) était le siège d’une seigneurie
qui, du XIV jusqu’à 1789 a toujours appartenu aux De Bessac.
René Jacques
de Bessac né le 9 octobre 1729 – DcD le 13 vendémiaire, an VII, épousa
Marie Motheau dcd le 25 avril 1793. En
marge de son acte de décès une note écrite au crayon : « a un fils
émigré. Elle a du bien ».
Famille de POISDEBON : Etienne de Poisdebon
épouse Marie de Bessac (le 17 juin 1749). Ils eurent 9 enfants. Dont Marie-Victorine
21 novembre 1749 épouse Jacques Guérin, Marie-Madeleine, 1751-1817. Ex-religieuse à Fontevrault. Gabrielle
1752 ? – 1820 ex-religieuse à Fontevrault.
Page 25 : Etienne de Poisdebon et Marie de
Bessac eurent 3 filles de leur mariage. L’une d’elle fut mariée avec un valet
du moulin de St Macoux, du nom de Po-----on. Ils eurent un fils qui fut
également valet de moulin ; il était célèbre par sa grossièreté naïve qui
lui avait fait donner par le public le surnom de « Michâ jholit
homme ».
François Bernard de Ravarit est nommé page 39. En
1812.
Page 40 : Les métiers à St Saviol ;
Avant 1773, nous ne trouvons pour ainsi dire aucun document. Mais de 1773 à
1792, le nom de la personne est presque toujours accompagné du métier et
parfois le village se trouve aussi désigné.
En premier lieu, il faut citer les laboureurs qui
sont fort ainsi que les journaliers. Il convient de citer les domestiques qui
louent leur services au Château de Fayolle, de la Feuilletrie, de Comporté,
dans quelques autres maisons riches et dans les moulins. (Revoir
le commentaire dans état des lieux 2012
des iles). bail.ber@orange.fr
A LINAZAY - A
= Flohic. B = Dictionnaire des communes.
° Page 195 – A - Linazay avait 3 châteaux. L’histoire de l’un des
curés témoigne de l’insécurité qui régnait. Le curé Tranchot « estant allé
diner à grange le lendemain de Noel 1694 et s’en revenant de nuit fut assassiné
par deux mauvais garçons poussés par leur très méchante et pernicieuse mère qui
a fait la guerre à 4 curés : ayant été laissé pour mort. Ce pauvre curé
revenu de son évanouissement, se traina jusqu’à la fuye du logis de
Linazay………..
LE CHATEAU du MAGNOU : Après avoir été la
propriété des Echallé, ce château passe
à la famille Jousserant jusqu’à la révolution.
LE CHATEAU de LA CHAUX : L’endroit encore
appelé « Buffefeu » . La seigneurerie de La Chaux a appartenu
aux Jousserant.
° Page 185 – 186 – B
- De 1508 à 1757 au moins, le fief
château Du Magnou est entre les mains de
Jean Escnalle, » seigneur du Magnou et de Linazay. En 1688 -1689, son
descendant, « Monsieur de Linazay gentilhomme » est le seigneur de 64
feux à Linazay.
Plusieurs
habitants ont adhérés au calvinisme, 23 abjurations………Les péripéties religieuse
n’empêche pas la communauté de s’étoffer, 93 foyers………. A partir de 1757, Le
Magnou appartient à la famille Jousserand qui possède aussi, avant la
révolution, la gentilhommière de La Chaux dont certains vestiges datent du XVII
siècle.
JOUSSERAND
branche de la CHAUX : Feuilles
6/16 & 7/16.
XI) JOUSSERAND Jacob : Chevalier. Seigneur
de Bonnevie. Le 6 Septembre (1686) il fut en procès contre Pierre Gigou,
écuyer, et Jacquette du Bois.
Le 25 mai 1683 il acquit de Jean de Vivonne, la
terre de La Chaux, pour 12500 livres.
Le 5 juin 1685, Olivier Jousserand, lui cédèrent
la métairie de Boisvert et autres terres.
Le 8 juillet 1695, fut passé bail, concernant les maisons nobles de
Bonnevie et de La Chaux, appartenant à ses enfants mineurs.
Le 14 janvier 1707, ……………. vendirent à Olivier …….la seigneurie
et maison de Bonnevie pour 5200 livres.
XII) JOUSSERAND Olivier : chevalier,
seigneur de Bonnevie et de La Chaux.
Il reçu la Maison Noble de Linazay le 7 Aout
1700.
Le 14 janv. 1717, sa mère et ses sœurs lui
vendirent, la terre et seigneurerie de Bonnevie, pour 5000 livres.
XIII) JOUSSERAND
Charles-Olivier : chevalier, seigneur de Bonnevie et de La Chaux.
Il fut capitaine d’infanterie. Le 6 juin 1747 par
acte passé à La Chaux, il donna une procuration à Jean Jousserand…
Par une
légende locale nous savons : Que l’hiver se terminant, la souris du bal de
l’an d’hier se fait rat.
A CHAMPAGNE le SEC
° Page 175 – A – La seigneurie de Champagné le Sec est aux mains
des Jousserant de Lairé jusqu’en 1601, puis passe par mariage aux Saint Georges, marquis de
Couhé.
° Page 110 – B – La maison noble de Champagné le Sec est aux mains
des Jousserant qui possèdent la seigneurie. Mais Olivier de Saint Georges,
seigneur de Vérac, baron de Couhé et futur marquis, épouse Anne de Jousserand,
dame de Tasay et de Champagné le Sec, et installe son notaire dans la maison
noble.
Les Vérac et les Jousserand ont étés séduits par
la Réforme.
En plus ça
voyage :
JOUSSERAND François, écuyer, seigneur de….Il fut
enseigne de vaisseau du roi, et fut parrain à Saint Jean du Perrot, le 12
février 1705.
JOUSSERANT Jean-Charles, grand-prévôt dans l’île
de Saint Domingue (y compris Haïti). Il demanda l’enregistrement de ses lettres de
noblesse…………….le 22 Avril 1777.
° Page 171 – A – En 1741, c’est Jean Baillargé qui émigre au
Canada ; il part de Villaret (3 km au nord-est du Bois Guillemot).
Récapitulatif
sommaire :
L’on remarque sur cette carte 2
zones :
Une au nord-est sous influence du
seigneur (et successeurs) MARON de La Bonnardeliére.
Une au sud-ouest sous influence des
seigneurs JOUSSERAND de Lairé.
La ligne A1 entre ces deux zones est très
proche du trajet du Bois Guillemot à Réfoux, sur laquelle sont placés Chez
Boisson (Charles Bouchet) et Les Champs (Pierre Gendreau).
Et si les Maron allaient moudre du grain au
moulin de Réfoux ; un compromis lors de l’abjuration des Jousserand en
1681 ?? à suivre.
Les
références :
(A) : Collection les communes
de la vienne : éditions Flohic.
(B) Dictionnaire des
communes et pays de la vienne. Dirigé par Dominique Guillemet. Geste éditions.
JOUSSERAND :
http:// jm.ouvrard.
(C) Monographie
sur la commune de Saint Saviol par H. Dechambre. Visibles en bibliothèques.